Aujourd'hui, le bio occupe une place importante dans notre société.
En effet, c'est l'un des signes les plus visibles d'identification de la qualité et de l'origine d'un produit. En plus de fournir des produits de haute qualité, l'agriculture biologique s'inscrit parfaitement dans une perspective de développement durable. Cette production est parfaite pour respecter et protéger l'environnement, la biodiversité et le bien-être animal.
Les produits qui obtiennent le label Agriculture Biologique (AB) doivent contenir au moins 95% d'ingrédients biologiques. Les normes de ce label sont fixées par le Ministère de l'Agriculture en accord avec le Label Bio Européen. L'Agence Bio (Promotion de l'Agriculture Biologique) et l'Agence Française de Développement promeuvent ce label et sont certifiés par des organismes certificateurs tels que Qualité France SA, Agrocert, Ecocert SA et Aclave.Ces organismes filtrent les entreprises qui demandent des labels. Il est également responsable de l'analyse des dossiers et de la création de rapports détaillés.
Dans ce rapport, plusieurs critères sont évalués pour obtenir le label de l'agriculture biologique. La non-utilisation d'engrais et la non-utilisation de terres traitées avec des éléments chimiques au cours des 3 dernières années font partie de ces critères. Les entreprises impliquées doivent également être en mesure d'effectuer des audits de qualité qui maximisent la probabilité que l'organisation obtienne ce label. Contactez l'un des organismes certificateurs de l'Agence française de promotion de l'agriculture biologique pour plus d'informations sur le label.
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Qu’est-ce que l’agriculture intensive ?
Alors que la terre devient de plus en plus densément peuplée, de plus en plus de personnes ont besoin d'être nourries. L'humanité a trouvé une solution à cela, l'agriculture et la production intensive.
Champ de céréales L'agriculture intensive, ou agriculture productiviste, consiste en une production optimale utilisant des intrants. L'objectif est de maximiser la production grâce à la main-d'œuvre et à l'utilisation des terres d'une manière optimale est très important. Le meilleur moyen est d'utiliser des engrais, des fongicides, des insecticides, des herbicides, des régulateurs de croissance, des pesticides... une mécanisation très sophistiquée est également un facteur important. L'agriculture d'antan disparaît lentement. Les techniques et les produits chimiques utilisés permettent, par exemple, d'utiliser la Terre par intermittence. Les herbicides peuvent remplacer la rotation des cultures. Ils empêchent les mauvaises herbes. Ces nouveaux produits ont également poussé l'agriculture vers une monoculture. Cela signifie que la ferme ne produit qu'un seul type de légumes et de céréales. L'eau est également utilisée en grande quantité pour irriguer les cultures et augmenter la production. Ces procédés nous permettent de produire toujours plus à moindre coût, mais cela n'est pas sans risque.
Quels sont les risques de l’agriculture intensive ?
Si les agriculteurs produisent intensivement, les effets peuvent être très nocifs. Plus de 66 600 tonnes de pesticides sont utilisées en France chaque année. 2 kg de pesticides sont déversés chaque seconde.
Risque environnemental
La principale cause du problème ici, ce sont les pesticides. Les agriculteurs utilisent des pesticides et des herbicides pour éviter les parasites et les mauvaises herbes. Cependant, ces produits pénètrent dans le sol et au fil du temps dans les cours d'eau. Ces pesticides ont détruit tout l'écosystème, des espèces végétales ont disparu et la vie marine a été gravement affectée.
Parfois, des engrais sont utilisés. Ils fournissent les minéraux nécessaires à la croissance des plantes. Au fil du temps, cette fertilisation a conduit à l'homogénéisation du milieu. Cela perturbe le fonctionnement de l'écosystème. L'agriculture intensive signifie aussi qu'il est impossible de faire une pause. Par conséquent, il apporte une grande contribution à la terre. Les agriculteurs labourent trop et perturbent la circulation naturelle du sol. Le drainage et l'irrigation déforment le paysage à long terme.
Risque pour les animaux
Les pesticides et les herbicides sont toxiques pour tous les êtres vivants. Lorsqu'ils sont projetés dans les champs, ils affectent également les commandes qui tuent de nombreuses espèces. Ils interfèrent avec la reproduction ou tuent simplement. Cela affecte non seulement les insectes, mais aussi les petits mammifères et les oiseaux.
Il existe une technique appelé diffusion pour traiter les champs. Des produits chimiques agricoles sont pulvérisés sur les champs à partir d'avions. Évidemment, il n'y a pas que les champs qui sont touchés. Toutes les parcelles de la zone souffriront du même problème. L' hyper-mécanisation entraîne la mort de nombreux jeunes animaux qui se réfugient souvent dans les champs et finissent écrasés par les machines.
L'élevage intensif est l'un des plus grands risques pour les animaux. En France, on estime qu'environ 8 animaux sur 10 sont élevés en élevage intensif et n'ont pas accès au monde extérieur. Si l'animal ne répond pas aux exigences à la naissance, il sera tué le premier jour de sa vie, qu'il soit mâle ou femelle. Ce que les autres attendent n'est pas toujours bon. Les petits sont séparés de leur mère très tôt, ce qui entraîne des traumatismes.
La productivité des mères est maximisée et elles accouchent beaucoup plus souvent que la nature ne le permet en temps normal. Par exemple, les poules pondent près de 300 œufs par an, contre 15 dans la nature. Dès leur plus jeune âge, les animaux sont mutilés pour qu'ils puissent vivre ensemble sans problème. Le bec est épointé, les pattes du canard sont dégriffées, la queue est coupée, les dents du cochon sont limées et il y a beaucoup d'autres atrocités.
Dans ce cas, les animaux sont très nombreux dans les bâtiments et leurs déplacements sont restreints. Les conséquences de ses traitements sont évidemment un taux de mortalité très élevé. Près de 20 % des porcs meurent avant le jour de l'abattage. S'ils ne meurent pas, ils sont parfois abattus dans des situations horribles. Ils vont mourir dans la souffrance en étant stressés.
Risque sur les humains
Malheureusement, l'élevage intensif contribue au développement de certaines maladies. Ces virus peuvent infecter les humains. Il existe des exemples de scandales courants de grippe et de maladie de la vache folle. Les éleveurs doivent également utiliser des antibiotiques pour prévenir les infections du troupeau. Dans certains pays, les éleveurs utilisent des antibiotiques pour favoriser la croissance. Lorsque nous mangeons cette viande, nous consommons les antibiotiques que les animaux ont ingérés. Avec le temps, notre corps s'y habitue. Par conséquent, les antibiotiques seront inefficaces dans quelques années.
Les pesticides présentent d'autres risques pour l'homme. Ceux-ci pénètrent dans notre corps par contact avec la peau, par inhalation ou par ingestion. Les agriculteurs sont les premiers touchés. Ils sont parfois en contact à vie avec ces produits nocifs. Les effets à long terme deviennent préoccupants. Le cancer se développe et certains agriculteurs meurent.
Malheureusement, il peut arriver d’en inhaler par inadvertance, si l’on habite à coté d’un champ par exemple. Cela devient problématique lorsqu’une femme est enceinte. En effet, ce produit peut avoir des effets secondaires sur le nourrisson à naître, comme des malformations. les pesticides utilisés dans les cultures se retrouvent parfois dans nos plats. Par conséquent, nous en mangeons tous les jours et l'effet peut être dramatique. Malheureusement, ce n'est pas fini, après la production des matières premières, l'industrie prend le relais, et ce n'est pas toujours mieux.
Qu'est-ce que la production industrielle ?
Les industriels se disputent actuellement les prix. Il faut toujours produire moins cher et vendre moins cher, donc vendre plus que ses concurrents. Malheureusement, cela se fait au détriment de la qualité.
Prenons l'exemple de la viande durcie industrielle. Les industriels utilisent des matières premières issues de l'agriculture intensive. Les porcs sont abattus après seulement 6 mois. Par conséquent, la viande est de mauvaise qualité, elle n'a pas le temps de se développer, les muscles sont trop petits, le goût est très faible et la graisse est pauvre. De plus, pour économiser du temps et de l'argent, les filets de viande ne sont pas toujours bien coupés et bien nettoyés, il y a donc un risque de laisser des nerfs désagréables en bouche.
Ce n'est pas la seule imposture. Maintenant, il existe une poudre insérée dans la viande lors de sa préparation. Cette poudre est une faction du sang de porc avec une couleur de sang, et une texture similaire a celle de la viande mais qui n'en est pas. Les fabricants profitent de cette poudre car elle est considérablement moins chère que la viande. Par conséquent, ils ont revu leurs recettes pour produire avec seulement 70 % de viande au lieu des 100 % traditionnels. Par conséquent, les terrines et rillettes industrielles ont beaucoup moins de goût que les traditionnelles. Cependant, il existe des alternatives. Agriculteurs et artisans combattent cette production intensive et créent d'autres formes d'agriculture d'avenir.
France Télévision a fait un magnifique reportage sur ce sujet.
L'agriculture biologique devient de plus en plus exigeante de la part des consommateurs et des agriculteurs. Il s'agit d'exclure non seulement l'utilisation de produits chimiques de synthèse, mais aussi la souffrance des animaux. L'agriculture biologique est en fait une grande famille qui recouvre différents types d'agriculture.
L' Agriculture Intégrée
Cette agriculture n'est pas complètement biologique, mais elle vise à minimiser l'utilisation des moments extérieurs dans les exploitations agricoles. Ils n'utilisent les pesticides qu'en dernier recours. Les agriculteurs pratiquant cette forme d'agriculture essayent de revenir à un cycle normal. Ils permettent à la Terre de se régénérer en créant des cycles de rotation de longue durée. Ils utilisent les excréments d'animaux et les résidus de culture pour nourrir le sol. Cela permet l'utilisation de produits agricoles et réduits les problèmes de ravageurs et de maladies. Vous créez un sol sain sans influences extérieures. Ces agriculteurs ont une approche globale des métiers où tout peut être complémentaire et tout peut être utile.
L’agriculture à haute valeur naturelle
Cette forme d'agriculture existe en Europe. Le principe est de chérir et d'utiliser les zones riches en biodiversité. La culture est complémentaire et évite l'ajout de produits chimiques. Nous allons développer la permaculture dans cette grande famille à haute valeur naturelle. La permaculture utilise cette méthode globale pour concevoir des systèmes inspirés des écosystèmes naturels. Elle laisse place à la nature sauvage, aux relations entre différents écosystèmes. Cette méthode est très économe en énergie et respecte le vivant. Conçu pour être durable et économe en énergie, à la fois mécaniquement et humainement.
La nature doit être autosuffisante et complète. Parce que les graines sont liées les unes aux autres, elles peuvent protéger les graines des risques extérieurs et, par conséquent, éliminer les produits chimiques. Les anciennes fermes de poiriers sont un exemple classique de ce type d'agriculture. Ils utilisent tout ce qui est possible sur leur terrain et transforment même leurs faiblesses en forces. A terme, le couple ambitionne de devenir indépendant grâce aux ressources de la terre et des animaux qui existent.
L’agroforesterie
C'est un modèle avec l'arbre au centre. Dans la même parcelle, les agriculteurs cultivent des arbres et élèvent des animaux. Deux personnes ne peuvent pas aller l'une sans l'autre. Les arbres fournissent aux animaux une nourriture saine, une protection contre les prédateurs et aident à retenir l'eau et à lutter contre l'érosion. Le groupe Padouen utilise cette technologie.
Un groupe d'éleveurs élève des cochons noirs bigor qui sont élevés à l'extérieur. Les porcs mangent essentiellement ce qu'ils trouvent en cours de route. Ils vivent dans un espace composé de prairies et de lisières de forêt qui répondent à leurs besoins. Les porcs ont aussi le temps de grandir naturellement dans les meilleures conditions possibles. Les éleveurs donnent aux animaux le temps de vivre, de se muscler et de grandir.
L’agriculture biodynamique
Cette agriculture vise à assurer la santé des sols et des plantes afin de fournir une alimentation de qualité aux humains et aux animaux. Il utilise une vision globale de la nature. La différence la plus surprenante avec l'agriculture biologique traditionnelle est qu'elle prend également en compte des énergies plus subtiles. Il intègre les astres et utilise le calendrier lunaire des travaux agricoles. Les étoiles affectent la croissance des plantes et peuvent les rendre plus fortes et plus robustes. De ce fait, aucune utilisation de produits chimiques et respect des tarifs très stricts.
L'Agrologie
Ce modèle agricole est beaucoup plus scientifique. Le principe est d'étudier la microbiologie du sol et de comprendre ses besoins, ses forces et ses faiblesses. Grâce à ces informations très précises, les agriculteurs peuvent choisir la meilleure culture pour leur sol. Ils peuvent également découvrirent ce dont il a besoin pour le rendre plus fertile. Ces agriculteurs comprennent qu'ils ne doivent pas abuser du sol et essaient de l'utiliser le plus intelligemment possible. Pour être issu de l'agriculture biologique et reconnu comme tel, il doit répondre à un cahier des charges. Ces cahiers sont spécifiques à une étiquette.
Les différents Labels
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